Notre Histoire
Tisseurs de lien rural
Tisseurs de lien social.
Tisseurs de lien social.

Historique
Les foyers ruraux sont des associations d’éducation populaire, d’éducation permanente et citoyenne. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, leur évolution est incontestablement marquée par les profondes mutations qu’a connues la société Française depuis la II° Guerre Mondiale.
Petit aperçu d’une histoire contrastée, mais qui a toujours eu pour finalité de poursuivre des actions d’intérêt général au profit de tous les usagers de l’espace rural.
Créée en 1946, la Confédération Nationale des Foyers Ruraux et Associations de Développement et d’Animation du Milieu Rural (CNFR) regroupe plus de 2.700 associations locales, structurées en 68 fédérations départementales et 18 unions régionales. Avec ses 200.000 adhérents et bénévoles, ses salariés, notre mouvement participe l’équilibre dans le monde rural…
Soixante ans d’histoire
Issus du Front populaire, des foyers paysans se mettent en place dans la France rurale, œuvrant pour les mêmes objectifs mais sans l’idéologie des Jeunesses agricoles chrétiennes (J.A.C) d’alors : former l’élite du monde rural de demain en assurant aux jeunes paysans une formation technique, humaine et sociale. Ils sont au nombre de 130 à la veille de la seconde guerre mondiale.
Au lendemain de la guerre, le gouvernement de la République s’attache à la reconstitution du pays : outre les missions primordiales de modernisation de l’agriculture, François Tanguy-Prigent oeuvre pour l’accompagnement culturel de la reconstruction et pour l’émancipation de la tutelle religieuse des campagnes, en aidant au développement des syndicats, des coopératives et des foyers ruraux. Le 13 septembre 1945, les Ministères de l’Agriculture et de l’Éducation Nationale officialisent l’existence des foyers ruraux.
Le 17 mai 1946, au château de Sceaux (92),une assemblée générale vote les statuts et élit le conseil d’administration de la Fédération Nationale des Foyers Ruraux (FNFR). La FNFR entre alors à la Confédération Générale des Oeuvres Laïques, en gardant son autonomie juridique, et bénéficie de postes d’instituteurs détachés et des services des Fédérations des oeuvres laïques… En 1947, le Foyer Rural de Verniolle est le premier Foyer Rural à voir le jour.
Dans les années 50, la F.N.F.R conserve sa neutralité politique, une position peu évidente à défendre en pleine guerre froide, d’autant qu’en cherchant à développer ses propres structures départementales, la FNFR entre en conflit avec de nombreuses structures d’Éducation Populaire… Les Foyers Ruraux se recentrent sur une stratégie culturelle autour des “3D” : Délassement, Divertissement, Développement. On dénombre un millier de foyers ruraux à la fin des années 50 ! Le Foyer Rural d’Ercé est créé à ce moment là.
La fédération de l’Ariège, sous l’impulsion du Ministère de l’Agriculture et du Préfet voit le jour le 25 avril 1963 avec son siège social à la chambre de l’agriculture.
Les foyers ne sont pas nombreux mais très dynamiques et structurés, avec des commissions spécialisées en informations, en sports, bibliothèque, cinéma, conférences, veillées, spectacles divers ou voyages.
Dans la période suivante, les années 1975, les préoccupations n’ont plus de ressemblance avec la première génération. L’Ariège est réinvestie par une population aux origines les plus diverses. Autochtones, retraités de retour au pays, citadins et néo-ruraux se partagent un espace auquel chacun attribue une fonction différente.
Après s’être décomposé, le milieu rural se recompose. Dans ce conteste, le milieu associatif favorise l’intégration des populations nouvellement arrivées et permet de retisser des liens entre les différents groupes sociaux.
La fédération veut rassembler, fédérer les foyers pour que les gens se rencontrent, se découvrent, échangent…
Le foyer est une grande famille dans laquelle les membres ne sont pas que des consommateurs mais ont quelque chose à apporter. L’intergénération est née.
La Fédération multiplie les contacts avec la base en suivant l’actualité des foyers et en participant à leurs activités. Elle apporte un soutien logistique et humain aux nouveaux et créé la convivialité. Convivialité que l’on retrouve dans les rassemblements traditionnels du 1er mai ou dans les réunions du 3ème âge.
Augmentation significatif du nombre de foyers, identification et reconnaissance de la Fédération comme moteur indispensable du milieu rural ariégeois.
La Fédération se rattache au mouvement national dont elle est coupée depuis 1971 afin de se tenir informée de ce qui se passe ailleurs.
Avec son succès local et sa volonté de renouer avec la Fédération nationale, la Fédération de l’Ariège s’est détournée des principes de l’éducation populaire pour se spécialiser dans l’animation culturelle et sportive.
La troisième période commence au début des années 80 et marque l’entrée dans une période très différente et plus proche de l’idéologie du mouvement.
La recomposition de la population amorcée entre 1975 et 1980 se confirme mais le milieu rural ariégeois devient une terre d’accueil pour des populations en situation précaire. La fédération va orienter son action vers des projets de solidarité et de responsabilisation des individus.
Disparition des agriculteurs, des services de base comme l’école, la poste, les commerces, l’artisanat provoquent une dégradation du tissu économique et social à laquelle les foyers ruraux ne peuvent pas rester insensibles.
Années également de la décentralisation, le local doit se prendre en charge et créer les conditions de son développement.
La Fédération réaffirme sa vocation d’éducation populaire, prend des orientations nouvelles et s’implique dans des projets de développement à l’échelle départementale.
Sa présence sur le terrain depuis plus de 20 ans et sa connaissance du milieu, lui font croire qu’elle est un partenaire de choix et qu’elle a une carte à jouer dans ce domaine.
Ses projets de plus en plus ambitieux et recentrés sur ce développement la détournent de sa base.
Son impact est puissant puisque le nombre de foyers passe de 22 à 50 environ en dix ans. Les années 80 correspondent aussi à une période de changement des mentalités et des habitudes. L’association se veut être une force de proposition, de décision, de participation.
La FDFR 09 appartient au mouvement des foyers ruraux, organisé en réseau et qui comprend trois niveaux du département au national en passant par le régional.
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